Cubase, présentation générale

Cubase est un des principaux séquenceur du marché, historiquement un des plus ancien , né en 1989 sur atari puis sur Mac en 1990 et en 1992 sur PC. Steinberg l’éditeur du logiciel a développé le standard ASIO (driver pour l’audio) et également le VST (format de plugins).

Rendu à la version 11, il se décline en 3 versions : la pro (la version complète) , l’Artist la version intermédiaire et la Element la version ‘light’ pour débutants.

Steinberg est également éditeur de Nuendo le grand frère, pour le brodcast, de Cubase (plus orienté son à l’image même si Cubase possède pas mal de fonctions permettant la musique à l’image) et de Wavelab l’éditeur audio pour le mastering et le montage audio.

Cubase est vraiment un outil très performant et il vaut mieux ne pas affirmer que c’est le meilleur même si pour moi c’est le cas, il conviendra à certains mais d’autres séquenceurs conviendront peut-être mieux à d’autres, c’est une question de feeling et d’ergonomie face à son outil, mais sachez que vous ne serez jamais frustré avec Cubase car il contient toutes les fonctions qu’on peut imaginer et même plus que ce dont on a besoin.

Une présentation de Cubase ne peut que commencer par la fenêtre principale qui s’ouvre lors d’un nouveau projet la fenêtre d’arrangement :

Elle montre la composition du morceau sous forme de blocs aussi appelé clips qui peuvent contenir soit du midi soit de l’audio. Tous les types de pistes sont possibles comme audio, midi, tempo, vidéo, auxiliaires, groupes, instruments, etc …

On peut zoomer ou dé-zoomer très facilement à la souris ou par des raccourcis clavier. Sur la gauche se trouve l’inspecteur de piste où toutes sortes de renseignements sont montrés sur la piste sélectionnée. Sur la droite 4 onglets peuvent être déployés ou masqués : VSTi, médias, Control Room et VU-mètre.

Enfin on peut faire apparaitre sur la partie basse de la fenêtre la console de mixage ou les différents éditeurs de clips/containers ou l’interface d’une piste ‘sampler’.

La fenêtre de la console :

La console de mixage dans la version 11 est devenue impressionnante quand on pense aux versions VST 32 de Cubase ou inférieure à la 5 qui ne donnait pas envi de l’utiliser.

Tout est configurable dans Cubase en passant par les couleurs, la disposition des fenêtres et sauvegardables par une gestion de presets.

Ces fenêtres peuvent se configurer à volonté sur des écrans séparés ou sur le même écran.

Toutes les interfaces audio ASIO sont utilisables avec Cubase.

C’est un environnement professionnel qui est utilisé par de grands noms de la musique de film comme Hans Zimmer, ou Tom Holkenborg (alias Junky XL) sur de gros Blockbuster mais aussi par de nombreux musiciens et ingénieurs du son.

Une intégration exceptionnelle du MIDI a fait sa réputation pour gérer l’enregistrement et la composition à l’aide de VSTi ou de tous devices midi virtuels ou hardwares. Il n’y a pas moins de 6 éditeurs pour le MIDI Clavier, en Liste, Rythme, Partition si on compte également l’éditeur logique et l’éditeur logique de projet.

Mais il a rattrapé son retard sur l’audio par rapport aux premières versions qui l’ont intégré. Il s’ouvre même à d’autres technologies comme l’ARA2 qui permet d’utiliser des plugins tiers comme s’ils étaient partie prenante de Cubase pour éditer l’audio comme Melodyne pour n’en citer qu’un.

Cubase est livré avec une panoplie de plugins qui couvre à peu près tous les besoins essentiels pour le mixage et le mastering. Si l’on veut on peut même se passer d’autres plugins pour peu qu’on se serve par exemple des EQ, processeurs dynamiques et autres inclus de base dans la console de Cubase.

L’export a atteint un niveau de maturité proposant l’export de n’importe quels types de pistes et de stems configurable à volonté et avec désormais un lancement par lots (batch).

Une piste vidéo est disponible pour la composition et/ou le mixage à l’image.

Sur ce blog nous essayeront d’explorer la multitude de possibilités qu’offre ce merveilleux séquenceur qui fera la joie de tous les musiciens qui voudront le dompter et vous verrez qu’il est vraiment intuitif et ergonomique. Ceux qui l’ont adopté ne peuvent plus s’en passer même s’il est intéressant, de nos jour, de connaitre également un autre DAW plus spécialisé par exemple si on veut s’en servir sur scène. Un bon complément de Cubase serait de connaitre Live d’Ableton ou si on veut être compatibles avec la majorité des studios d’enregistrement il est bon de savoir les bases sur Pro Tools d’Avid pour échanger des projets ou exporter son projet composé sur Cubase pour le mixage par un studio Tiers.

© Babaostud 2021-05-20

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